Troubles moteurs œsophagiens - 31/08/22
Résumé |
Les troubles moteurs œsophagiens se manifestent cliniquement par une dysphagie et/ou des douleurs thoraciques. Le bilan initial comporte une endoscopie œso-gastro-duodénale avec biopsies œsophagiennes. La manométrie œsophagienne est l'examen clé puisqu'elle permet d'identifier la nature du trouble moteur. Le transit œso-gastro-duodénal minuté a un rôle pour apprécier le retentissement des troubles moteurs sur la clairance œsophagienne. L'achalasie est le trouble moteur œsophagien le mieux caractérisé. Il s'agit d'un défaut de relaxation de la jonction œsogastrique associé à une absence de contraction œsophagienne normale lors des déglutitions. Le traitement consiste à lever l'obstruction fonctionnelle de la jonction œsogastrique soit par dilatation endoscopique, soit par myotomie chirurgicale ou endoscopique. Les autres troubles moteurs œsophagiens à l'origine de dysphagie et de douleur thoracique sont les spasmes œsophagiens et l'œsophage hypercontractile. Ils peuvent être secondaires à un obstacle de la jonction œsogastrique, à un reflux gastroœsophagien, à une œsophagite à éosinophiles, à un traitement par opiacés ou être idiopathiques. Le traitement médical ou endoscopique vise à diminuer la vigueur des contractions. Le syndrome de motricité inefficace représente le plus fréquent des troubles moteurs. Sa signification clinique est incertaine et il est fréquemment associé au reflux gastroœsophagien.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Manométrie œsophagienne, Achalasie, Spasmes œsophagiens, Œsophage hypercontractile, Syndrome de motricité inefficace
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